Bye Bye Mindelo! |
première Coryphène |
Qu'est-ce que je disais dans l'article précédent?
Départ le 16 décembre? Euh, c'était sans compter sur une petite
tempête tropicale qui nous a cloué au ponton encore une semaine...
ne jamais rien prédire ou prévoir en bateau....
C'est donc le dimanche 22 décembre à 14h que
-fébriles (et oui et oui)- nous nous lançons pour la "transat"
(diminutif de cette grosse navigation qui fait rêver ou peur, la
Transatlantique). Aller de l'autre côté, donc, voilà le but!
Dès les premières heures de ce long voyage nous
reprenons vite nos esprits ; c'est donc à cette sauce là qu'on
va être mangés ? Mer agitée, 35 nœuds, notre Iris un brin
malade...
En fait toute la première semaine, c'est un peu
comme si nous avions « gagné » un grand tour de
montagnes russes... mais nous ne sommes pas fan de fête foraine à
vrai dire.
repas de Noël |
Joyeux Nowel! |
Le deuxième jour, c'est Noël (hum, hum), à 18h
début des festivités (et oui on mange avant la nuit, c'est plus
pratique) nous décidons d'éviter l'arrosage intempestif des vagues
et donc dînons à l'intérieur. Au menu Duo de poisson (Daurade
coryphène et Tazard pêché ce jour)accompagné de ses pommes de
terres et tomates à la provençales (heureusement préparées le
jour du départ). A 18h17 fin du réveillon, nous récupérons le
reste d'un filet de poisson collé au mur, les patates dans l'équipet
et l'assiette et les couverts sur l'oreiller, le tout ayant été
éjecté en 1 quart de seconde d'inattention alors que je tentais de
rattraper le yaourt de Noël de ma voisine. ça se fait la greffe
d'un 3e bras ? Le tout sans vin, sans apéro, sans digeo, on va
pas non plus risquer le mal de mer.
Nous regagnons donc aussitôt nos bannettes, où s'en
suivent 2h de winnie l'ourson, petit ours brun et dînette. C'est
virtuellement repus de « gateau cola », la spécialité
de notre cuisinière que nous entamons la nuit de Noël.
L'ouverture des cadeaux pour les grands se fera plus tard, un jour où
on se fera moins remuer, on a le droit de croire au père Noël !
Noël tous les jours |
le père jo |
le père jo continu son chemin |
Le 29 décembre, wouhou on a parcouru la moitié !
Il reste un peu plus de 1000 miles, cela fait 7 jours que nous
naviguons, seuls au monde, pas le moindre bateau en vue … et là
donc, en plein milieu « le père Jo» surgit de l'horizon !
Incroyable, il s'agit d'un catamaran que nous avons côtoyé au Cap
vert et croisé il y à 4 ans à St Martin, on se parle par vhf, il
passe tout prêt de nous puis s'enfonce à nouveau derrière la
houle. Rideau, chacun retrouve sa solitude.
Ce même jour, les conditions sont plus clémentes,
Seb, notre serial fish killer continu son massacre, sa victime du
jour, un tazard d'1mètre 20 ! Kalliste se transforme en
conserverie, 6 bocaux.
la fête du nouvel an bat son plein! |
Bonne année! |
Le 31 décembre, tient, encore une fête à l'horizon
et des abus en perspective, hahahah ! Le menu cette fois, c'est
purée, saucisses basques, crème au chocolat... toujours rien de
festif à boire, on se rattrapera !
Les jours suivant se suivent et se ressemblent, le
vent forci la nuit histoire d'occuper celui qui est de quart, la
houle grossit (jusqu'à 5 mètres parfois), il fait chaud, on
aperçoit de plus en plus d'oiseaux...la terre se rapproche !
Le 5 janvier, c'est l'euphorie à bord, à moins de
taper dans une baleine, l'arrivée c'est pour aujourd'hui ! En
milieu d'après midi nous nous engageons sur la dernière bretelle
direction St Anne en Martinique. Des dauphins, des tortues et des
bancs de poissons nous montrent la ligne d'arrivée, Génial !
Vers 15h, nous ancrons au milieu d'une foule de bateaux, heureux,
plusieurs copains de bateaux sautent dans leurs annexes pour nous
accueillir, accueil digne d'une arrivée de « notre »
route du Rhum ! (Jean Pierre Pernoud n'a pas pu venir..)
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