Le 22 février
On quitte Union pour commencer notre remontée, alors
non on ne prends pas le tire fesses ce serait trop simple... et alors
il va falloir qu'on m'explique quelques chose après toutes ses
années de navigations et ses milliers de miles avalés: pourquoi on
se retrouve toujours au prêt ? (tiens je ne suis même pas sûre
de l'orthographe). Pourquoi donc on se retrouve (presque) toujours
vent dans le nez, ou « bon plein » comme Seb aurait
tendance à nous dissimuler la vérité ?! Mais nous l'équipage
féminin du Kallisté nous ne sommes plus dupes, et comme dirait
Iris « je veux plus aller dans un bateau qui penche ! »...
début de mutinerie à bord du navire, la fin de l'ère du monocoque
aurait-elle sonnée ??? Alors on fait un stop pour dormir dans
les rafales de l'ile de Canouan, puis le lendemain on file sur St
Vincent à Walilabou. L'île est luxuriante on se rince dans une
petite rivière mais l'ambiance au mouillage est tellement
« insécurisante » (Ségolène n'a pas le monopole des
nouveaux mots) nous quittons « racket island » pour sa
voisine au Nord, Ste Lucie.
Le 24 février, qu'on surnommera « the day »
est « le » jour à ne pas rater question météo pour une
remontée tranquille dans le canal de St Vincent à Ste Lucie,
toujours d'après notre skipper... et bien sans avoir l'air de
toujours me plaindre, j'aurais pas aimé naviguer avant ou après...
2 ris dans la grand voile, solent à l'avant, on se fait quand même
bien tremper par les vagues, mais bon, ça avance bien alors...
Petite escale d'une soirée à Marigot Bay à Ste
Lucie, demain nous atteindrons notre but ultime, l'ile de la
gastronomie et du mouillage bien protégé, l'île de la laverie,
l'île sans boys-boat, l'île où le viandox est interdit
d'exportation, l'île où on trouve du « pain qui croque »,
l'île où on peut faire du kite et jeter nos poubelles sans payer
(pas très écolos mes pensées, mais quand même), l'île où on
pourra fêter mon annif, j'ai nommée, la belle, l'accueillante, la
MARTINIK !!!!
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