bye bye

This is the end...

Le 26 mars

anse noire

anse dufour

elle est pas belle la vie?!

côté atlantique, prochaine étape!

 

derniers instants avec les copains de Marilisa

 

 

Et oui, après une dernière petite virée vers différentes anses au sud de la Martinique, on vient d'amarrer Kalliste au mouillage pour de longs mois... sauf si un cyclone le décroche entre temps mais ça c'est une autre histoire...

La fin du voyage approche donc, on désarme, on range, on plie, on lave, on déssale, on remplie les valises, l'heure du bilan de cette escapade antillaise a sonné: 15 ïles ou îlots abordés, beaucoup beaucoup de vent (sauf la dernière semaine!), du soleil mais aussi de la pluie, beaucoup de sargasses donc pêche zéro(ouh l'excuse!!!), quotidiennement des couchers de soleil, plus rarement des levés de soleil, beaucoup (trop) de coups de téléphone la nuit (merci le décalage horaire), plein de belles rencontres à bord de bateaux très différents, et pas mal de retrouvailles aussi, donc beaucoup de rhum et de citrons verts, il est temps de rentrer!

Martinique, la suite, le retour, le stop même...

depuis le 25 février

 

Nous y voilà donc, on fait des petits sauts de mouillage en mouillage, on visite, on nage, on plonge, et on bricole aussi (un corps mort pour laisser Kalliste dans la mangrove), la routine quoi...

Un bateau de bateaux, pas bête le concept!!!

piscine à débordement

sieste stressante

préparation de notre corps mort

figuier maudit (c'est vrai c'est le vrai nom)

soirée entre copains, scotchés devant Astérix chez les bretons

Retour vers le nord: Canouan, St Vincent, Ste Lucie

Le 22 février

On quitte Union pour commencer notre remontée, alors non on ne prends pas le tire fesses ce serait trop simple... et alors il va falloir qu'on m'explique quelques chose après toutes ses années de navigations et ses milliers de miles avalés: pourquoi on se retrouve toujours au prêt ? (tiens je ne suis même pas sûre de l'orthographe). Pourquoi donc on se retrouve (presque) toujours vent dans le nez, ou « bon plein » comme Seb aurait tendance à nous dissimuler la vérité ?! Mais nous l'équipage féminin du Kallisté nous ne sommes plus dupes, et comme dirait Iris «  je veux plus aller dans un bateau qui penche ! »... début de mutinerie à bord du navire, la fin de l'ère du monocoque aurait-elle sonnée ??? Alors on fait un stop pour dormir dans les rafales de l'ile de Canouan, puis le lendemain on file sur St Vincent à Walilabou. L'île est luxuriante on se rince dans une petite rivière mais l'ambiance au mouillage est tellement « insécurisante » (Ségolène n'a pas le monopole des nouveaux mots) nous quittons « racket island » pour sa voisine au Nord, Ste Lucie.

Le 24 février, qu'on surnommera « the day » est « le » jour à ne pas rater question météo pour une remontée tranquille dans le canal de St Vincent à Ste Lucie, toujours d'après notre skipper... et bien sans avoir l'air de toujours me plaindre, j'aurais pas aimé naviguer avant ou après... 2 ris dans la grand voile, solent à l'avant, on se fait quand même bien tremper par les vagues, mais bon, ça avance bien alors...

Petite escale d'une soirée à Marigot Bay à Ste Lucie, demain nous atteindrons notre but ultime, l'ile de la gastronomie et du mouillage bien protégé, l'île de la laverie, l'île sans boys-boat, l'île où le viandox est interdit d'exportation, l'île où on trouve du « pain qui croque », l'île où on peut faire du kite et jeter nos poubelles sans payer (pas très écolos mes pensées, mais quand même), l'île où on pourra fêter mon annif, j'ai nommée, la belle, l'accueillante, la MARTINIK !!!!

les grenadines, la suite...Union

Le 17 février 2015

Poussés par le vent nous atteignons "Union" la dernière île au sud des grenadines de St Vincent. Je parlais de vent? Et bien oui, c'est un peu le problème d'ailleurs (sauf pour les "kiteurs") depuis quelques jours, pas moyen de mettre un tuba dans l'eau sans boire la tasse, les nuits sont bien secouées aussi, le risque de chute de noix de coco est à son niveau maximal, non mais allo quoi !

Ah oui, j'oubliais : à Union, on avait la ferme intention de pouvoir refaire un peu d'avitaillement, c'était sans compter sur les épiceries dignes héritières de l'ex URSS, rien à se mettre sous la dent, à moins que, et là je lance un petit challenge « top Chef », tu fais quoi avec : un pot de beurre de cacahuète + une boîte de viandox + une boîte de maïs à la crème ????? à vos fourneaux vous avez 2h !

Yannick, pour le plaisir des yeux!

Chatham Bay

recherche réseau désespérément...

Les Grenadines

Le 6 février 2015

Nous descendons les Grenadines en sauts de puces: Bequia, Canouan, Mayreau,Tobago Cays...
D'eaux turquoises en eaux turquoises... on y retrouve tortues, poissons et copains...

Bequia

 

Mayreau

 

Tortue de terre

à l'école de Mayreau

"spéciale dédicace" pour Yannick

avec juliette

 

Martinique et c'est reparti!

les cours du CNED???

 

 

Le 30 janvier 2015

re- faux départ vers les Grenadines...

les plans sont visiblement faits pour être défaits... ou quand un joint en caoutchouc de 3cm de diamètre nous "bloque" en Martinique, et finalement c'est pas trop déplaisant!

Nous voici donc "contraints" d'assister aux préambules du carnaval, avec le vidé (défilé) des travesties (petites filles déguisées), poursuivi par les tambours, cha-cha, ti-bois...

 

le 5 février 2015

lets go !! cette fois c'est bon on fait un premier saut au nord de Ste Lucie à Rodney bay.

On repart dès le lendemain matin, sur un coup de tête afin de rejoindre la baie suivante.

Et c'est là que commence le grand n'importe quoi ;

alors que nous sommes en route – à la base pour 2 h - on se persuade de continuer un peu plus loin aux vues des bonnes conditions de navigation, et puis on pousse le bouchon toujours un peu plus loin. On quitte Ste Lucie avec les dauphins (!), il commence à pleuvoir, on pense d'abord à un grain, en fait de grain le vent fort et la pluie durent au moins 2h (moussaillone malade) et puis on longe St Vincent, vent dans le nez, pluie, crachin, pluie, crachin, il fait nuit, pluie, pluie. A l'intérieur une petite voix « quand est-ce qu'on arrive à la belle plage ? » euh disons que tes parents skipper arrêtent pas de changer d'avis depuis ce matin, et là ça sent le roussi pour la baignade... puis plus rien, pleine lune, heureusement car on arrive à Bequia, 1ère île des Grenadines ! Voilà comment sur un coup de tête on se retrouve à naviguer 15h dont 6 sous la pluie.

Mais ça vaut le détour !

Vers le sud

Le 20 janvier 2015

ça y est, le blog se tropicalise, les articles se font attendre, on oublie de prendre des photos....

et pourtant on a continué notre chemin: le 20 janvier, on quitte les Saintes, Cap au sud!

juste derrière c'est la Dominique!

 

40 miles plus tard nous nous arrêtons en face de Roseau au sud de la Dominique juste pour passer la nuit et acheter quelques bananes, le mouillage ne vaut pas la peine de rester... on visitera l'île au retour !

Direction la Martinique : 36 miles de navigation « pépère » et on jette la pioche à St Pierre au nord ouest de l'île pour 24h, on se tropicalise sur le blog ? Oui mais on se « japonise » dans le voyage ! Enfin, ça c'était avant d'arriver à grande Anse d'Arlet où on pensait rester 2 jours puis finalement 3, puis 4, le 5é on se décolle de la baie aux tortues. Coup de cœur pour cette escale...

Le 27 janvier, Amerrissage à Ste Anne, avec toujours cette sensation d'arriver à la maison.

le diamant

des drapeaux pour les prochaines étapes

Les Saintes

Le 15 janvier 2015

 

Nous quittons le mouillage rouleur et pluvieux de Gosier pour les Saintes.

21 miles, 3 mètres de houle et 20 nœuds de vent; bilan ré-amarinage difficile, Iris a le mal de mer...

Nous arrivons aux Saintes dans le mouillage du pain de sucre sur Terre de Haut, sous le soleil (enfin!). Notre convoi kayac-paddle-bodyboard débarque sur la minuscule plage, les vacances peuvent commencer!

Nous entamons quelques ballades, véritables randonnées pour Iris _ ça grimpe beaucoup, mais ça descend aussi, forcément_ qu'elle ne rechigne pas à effectuer, à une seule condition, que l'on chante ! Oui mais, pas n'importe quoi, « petit papa noël » en boucle.. « dehors, tu vas avoir si froid... »

Le 17 janvier, on « bouge » le bateau en face du village très coloré de Haute Terre. Nous sommes conquis, c'est beau, l'atmosphère est paisible, nous sommes censés repartir le lendemain...

finalement, 2 jours plus tard nous errons toujours sur l'île entre plages, poules et cabris, il n'y aurait pas le facteur météo qui nous dit de ne pas traîner on resterait bien encore un peu...

1e 19 janvier au soir, nous levons le camp pour ancrer en face de Terre de bas (toujours dans l'archipel des Saintes) dans une petite baie bien orientée pour partir tôt le lendemain matin..

La nuit tombe, nous allumons quelques lumières et découvrons la face cachée de ce petit mouillage, nous sommes assaillis par des centaines de gningnins... nous dînons donc dans le noir.

Nous recevons un 1er texto : « votre opérateur téléphonique vous informe : « bienvenue à la Barbade, vos consommations vous coûterons désormais.... un bras »

5 minutes plus tard : «  votre opérateur téléphonique vous informe : « bienvenue à la Jamaïque... »

bon alors maintenant soit on arrête le Rhum soit on va vérifier si notre ancre retient toujours le bateau !